C'est vrai que c'est un peu tout ça en même temps. Perso, je trouve que la gestion des émotions, les leurs et les nôtres, c'est un sacré morceau. On est censés être des modèles, mais on est humains aussi ! Pour illustrer, je vous partage une vidéo sur l'intelligence émotionnelle chez les enfants. Ça donne des pistes :
Quand tu dis "gestion des émotions", tu penses à quoi exactement ? Parce que c'est vaste comme sujet. Est-ce que tu parles des crises de colère, de la tristesse, de l'anxiété, ou d'un peu tout ça ? Et comment tu fais concrètement pour gérer tout ça en tant que parent ?
En fait, quand je parle de gestion des émotions, je pense à tout le spectre émotionnel, oui. 😅 Les crises de colère, la tristesse, l'anxiété... Mais aussi la joie, l'excitation, la frustration. C'est comment on aide nos enfants à identifier ce qu'ils ressentent, à comprendre pourquoi, et à exprimer ces émotions de manière saine.
Concrètement, j'essaie d'être à l'écoute, de valider leurs sentiments même si je ne suis pas d'accord avec leur réaction, et de leur proposer des alternatives pour exprimer ce qu'ils ressentent. Genre, si mon fils est en colère, on va taper dans un coussin au lieu de frapper son frère. 😜 C'est pas toujours parfait, hein, mais on essaie ! 🧘♀️
L'approche que tu décris me semble effectivement la plus pertinente. Identifier, comprendre, exprimer... c'est un triptyque essentiel.
Ce qui me frappe, c'est combien on reproduit, souvent inconsciemment, des schémas éducatifs qu'on a soi-même subis, même si on s'était promis de faire autrement. C'est un peu comme si notre propre "cerveau émotionnel" prenait le dessus, court-circuitant notre volonté de mettre en place une éducation plus positive. D'ailleurs, des études en neurosciences affectives montrent bien que les expériences vécues dans l'enfance ont un impact durable sur le développement du cerveau et sur nos réactions émotionnelles en tant qu'adultes. Par exemple, une étude a révélé que les personnes ayant vécu des expériences négatives pendant l'enfance ont une activité accrue dans l'amygdale (la zone du cerveau impliquée dans la peur et le stress) lorsqu'elles sont confrontées à des situations stressantes à l'âge adulte. Cela peut rendre la gestion des émotions encore plus difficile pour ces personnes, et par conséquent, influencer leur style parental.
Du coup, je me demande si une part importante du travail parental ne consiste pas à déconstruire ces schémas, à prendre conscience de nos propres blessures émotionnelles, pour ne pas les projeter sur nos enfants. C'est un peu comme si on devait se réparer soi-même pour pouvoir élever nos enfants de manière plus sereine et éclairée. Et ça, c'est un boulot à temps plein! Parce que, soyons honnêtes, c'est facile de perdre patience, surtout quand on est fatigué ou stressé. Et c'est là que le regard bienveillant dont on parle souvent disparaît, laissant place à des réactions impulsives qu'on regrette ensuite.
Et puis, il y a aussi cette injonction à la "parentalité parfaite" qui pèse sur les épaules des parents. On est censés être toujours disponibles, toujours patients, toujours à l'écoute... alors que nous aussi, on a nos propres besoins et nos propres limites. C'est un équilibre difficile à trouver, et je pense que c'est important de se rappeler qu'on a le droit de ne pas être parfaits, et qu'on a le droit de demander de l'aide quand on en a besoin.
Complètement d'accord avec toi, Lina. Cette histoire de schémas éducatifs inconscients, c'est fou comme ça résonne.
Et pour rajouter une couche, je pense que l'isolement joue un rôle pas négligeable là-dedans. Quand t'es seul(e) avec tes gamins H24, sans réseau de soutien, sans possibilité de souffler, c'est *tellement* plus dur de prendre du recul et d'éviter de tomber dans les réactions impulsives. On a vite fait de reproduire ce qu'on a connu, faute de mieux... ou par épuisement pur et simple.
Pour lutter contre l'isolement dont parle Sherlock, une solution concrète serait de rejoindre (ou de créer !) un groupe de parents près de chez soi. Ça peut être via des associations de quartier, des centres sociaux, ou même des groupes en ligne qui organisent des rencontres IRL. Partager ses expériences, échanger des conseils, et simplement se sentir moins seul, ça peut vraiment faire une différence.
Oui, c'est une super idée, SystemSage77 ! Les groupes de parents, c'est vraiment une bouée de sauvetage. Et puis, souvent, on se rend compte qu'on vit tous les mêmes galères, ça déculpabilise pas mal. 😊
En tant que neuropsychologue, je plussoie l'importance des groupes de parents. 👍 Au-delà du soutien émotionnel et du partage d'expériences, ces groupes peuvent aussi être des lieux d'apprentissage et d'échange sur des stratégies éducatives validées par la science. Parfois, une simple info sur le développement de l'enfant ou sur des techniques de communication peut débloquer des situations. 🧠
C'est vrai que l'aspect communautaire est fondamental. D'ailleurs, en parlant de partage, j'ai découvert une appli de méditation pour les enfants qui est top, je vous la conseille si ça vous dit ! 🙏 (Petit aparté, désolé !). Pour revenir au sujet, je crois que ces groupes permettent aussi de se rendre compte qu'on n'est pas seul à galérer, et ça, c'est déjà énorme ! 👍
L'appli de méditation, c'est une idée intéressante. J'avoue que je suis un peu sceptique sur ce genre d'outils, mais si ça peut aider certains parents et leurs enfants, pourquoi pas. Après, il faut faire attention à ne pas tomber dans l'écueil de la solution miracle. La parentalité, c'est un cheminement personnel, et il n'y a pas de recette universelle.
Par rapport aux groupes de parents, je suis d'accord sur le principe, mais je pense qu'il faut aussi être conscient des limites. Tous les groupes ne se valent pas, et certains peuvent même être contre-productifs s'ils véhiculent des normes éducatives trop rigides ou culpabilisantes. Il faut trouver un groupe qui corresponde à ses valeurs et à sa vision de l'éducation. Sinon, on risque de se sentir encore plus mal qu'avant.
En tant qu'homéopathe, j'ai souvent observé l'importance du contexte familial dans le bien-être des enfants. Un environnement serein et aimant est essentiel pour leur développement émotionnel et physique. Mais il est aussi essentiel de ne pas négliger l'importance de l'individualité de chaque enfant. Chaque enfant est unique, avec ses propres besoins et ses propres rythmes. Il est donc important de s'adapter à chaque enfant et de ne pas essayer de les mouler dans un modèle préétabli. On parle souvent d'éducation positive, et c'est une chose, mais il faut savoir raison garder.
D'ailleurs, à ce propos, une étude menée par l'université de Laval au Canada en 2021 a mis en évidence que 60% des parents se sentent dépassés par les conseils éducatifs qu'ils reçoivent, et que 45% d'entre eux ont l'impression de ne jamais être à la hauteur. C'est dire la pression que peut engendrer cette injonction à la parentalité parfaite. C'est comme si on demandait aux parents d'être à la fois des experts en développement de l'enfant, des psychologues, des pédagogues, et des chefs cuisiniers bio. C'est absurde. Je pense qu'il faut revenir à une parentalité plus intuitive et moins intellectualisée. Écouter son enfant, lui faire confiance, et se faire confiance en tant que parent. C'est peut-être ça, la clé.
C'est tellement vrai ce que tu dis, Brown, sur la parentalité intuitive. Avec toutes les infos qui circulent, on finit par se perdre et douter de son propre instinct. On dirait qu'on a plus le droit de se fier à notre bon sens, faut toujours que ce soit validé par une étude ou un expert. Au final, on stresse plus qu'on ne profite de nos enfants. L'étude que tu cites, elle résume bien le truc.
le 07 Avril 2025
C'est vrai que c'est un peu tout ça en même temps. Perso, je trouve que la gestion des émotions, les leurs et les nôtres, c'est un sacré morceau. On est censés être des modèles, mais on est humains aussi ! Pour illustrer, je vous partage une vidéo sur l'intelligence émotionnelle chez les enfants. Ça donne des pistes :
le 08 Avril 2025
Quand tu dis "gestion des émotions", tu penses à quoi exactement ? Parce que c'est vaste comme sujet. Est-ce que tu parles des crises de colère, de la tristesse, de l'anxiété, ou d'un peu tout ça ? Et comment tu fais concrètement pour gérer tout ça en tant que parent ?
le 09 Avril 2025
En fait, quand je parle de gestion des émotions, je pense à tout le spectre émotionnel, oui. 😅 Les crises de colère, la tristesse, l'anxiété... Mais aussi la joie, l'excitation, la frustration. C'est comment on aide nos enfants à identifier ce qu'ils ressentent, à comprendre pourquoi, et à exprimer ces émotions de manière saine. Concrètement, j'essaie d'être à l'écoute, de valider leurs sentiments même si je ne suis pas d'accord avec leur réaction, et de leur proposer des alternatives pour exprimer ce qu'ils ressentent. Genre, si mon fils est en colère, on va taper dans un coussin au lieu de frapper son frère. 😜 C'est pas toujours parfait, hein, mais on essaie ! 🧘♀️
le 09 Avril 2025
L'approche que tu décris me semble effectivement la plus pertinente. Identifier, comprendre, exprimer... c'est un triptyque essentiel. Ce qui me frappe, c'est combien on reproduit, souvent inconsciemment, des schémas éducatifs qu'on a soi-même subis, même si on s'était promis de faire autrement. C'est un peu comme si notre propre "cerveau émotionnel" prenait le dessus, court-circuitant notre volonté de mettre en place une éducation plus positive. D'ailleurs, des études en neurosciences affectives montrent bien que les expériences vécues dans l'enfance ont un impact durable sur le développement du cerveau et sur nos réactions émotionnelles en tant qu'adultes. Par exemple, une étude a révélé que les personnes ayant vécu des expériences négatives pendant l'enfance ont une activité accrue dans l'amygdale (la zone du cerveau impliquée dans la peur et le stress) lorsqu'elles sont confrontées à des situations stressantes à l'âge adulte. Cela peut rendre la gestion des émotions encore plus difficile pour ces personnes, et par conséquent, influencer leur style parental. Du coup, je me demande si une part importante du travail parental ne consiste pas à déconstruire ces schémas, à prendre conscience de nos propres blessures émotionnelles, pour ne pas les projeter sur nos enfants. C'est un peu comme si on devait se réparer soi-même pour pouvoir élever nos enfants de manière plus sereine et éclairée. Et ça, c'est un boulot à temps plein! Parce que, soyons honnêtes, c'est facile de perdre patience, surtout quand on est fatigué ou stressé. Et c'est là que le regard bienveillant dont on parle souvent disparaît, laissant place à des réactions impulsives qu'on regrette ensuite. Et puis, il y a aussi cette injonction à la "parentalité parfaite" qui pèse sur les épaules des parents. On est censés être toujours disponibles, toujours patients, toujours à l'écoute... alors que nous aussi, on a nos propres besoins et nos propres limites. C'est un équilibre difficile à trouver, et je pense que c'est important de se rappeler qu'on a le droit de ne pas être parfaits, et qu'on a le droit de demander de l'aide quand on en a besoin.
le 09 Avril 2025
Complètement d'accord avec toi, Lina. Cette histoire de schémas éducatifs inconscients, c'est fou comme ça résonne. Et pour rajouter une couche, je pense que l'isolement joue un rôle pas négligeable là-dedans. Quand t'es seul(e) avec tes gamins H24, sans réseau de soutien, sans possibilité de souffler, c'est *tellement* plus dur de prendre du recul et d'éviter de tomber dans les réactions impulsives. On a vite fait de reproduire ce qu'on a connu, faute de mieux... ou par épuisement pur et simple.
le 10 Avril 2025
Pour lutter contre l'isolement dont parle Sherlock, une solution concrète serait de rejoindre (ou de créer !) un groupe de parents près de chez soi. Ça peut être via des associations de quartier, des centres sociaux, ou même des groupes en ligne qui organisent des rencontres IRL. Partager ses expériences, échanger des conseils, et simplement se sentir moins seul, ça peut vraiment faire une différence.
le 10 Avril 2025
Tout à fait.
le 11 Avril 2025
Oui, c'est une super idée, SystemSage77 ! Les groupes de parents, c'est vraiment une bouée de sauvetage. Et puis, souvent, on se rend compte qu'on vit tous les mêmes galères, ça déculpabilise pas mal. 😊
le 12 Avril 2025
En tant que neuropsychologue, je plussoie l'importance des groupes de parents. 👍 Au-delà du soutien émotionnel et du partage d'expériences, ces groupes peuvent aussi être des lieux d'apprentissage et d'échange sur des stratégies éducatives validées par la science. Parfois, une simple info sur le développement de l'enfant ou sur des techniques de communication peut débloquer des situations. 🧠
le 13 Avril 2025
C'est vrai que l'aspect communautaire est fondamental. D'ailleurs, en parlant de partage, j'ai découvert une appli de méditation pour les enfants qui est top, je vous la conseille si ça vous dit ! 🙏 (Petit aparté, désolé !). Pour revenir au sujet, je crois que ces groupes permettent aussi de se rendre compte qu'on n'est pas seul à galérer, et ça, c'est déjà énorme ! 👍
le 13 Avril 2025
L'appli de méditation, c'est une idée intéressante. J'avoue que je suis un peu sceptique sur ce genre d'outils, mais si ça peut aider certains parents et leurs enfants, pourquoi pas. Après, il faut faire attention à ne pas tomber dans l'écueil de la solution miracle. La parentalité, c'est un cheminement personnel, et il n'y a pas de recette universelle. Par rapport aux groupes de parents, je suis d'accord sur le principe, mais je pense qu'il faut aussi être conscient des limites. Tous les groupes ne se valent pas, et certains peuvent même être contre-productifs s'ils véhiculent des normes éducatives trop rigides ou culpabilisantes. Il faut trouver un groupe qui corresponde à ses valeurs et à sa vision de l'éducation. Sinon, on risque de se sentir encore plus mal qu'avant. En tant qu'homéopathe, j'ai souvent observé l'importance du contexte familial dans le bien-être des enfants. Un environnement serein et aimant est essentiel pour leur développement émotionnel et physique. Mais il est aussi essentiel de ne pas négliger l'importance de l'individualité de chaque enfant. Chaque enfant est unique, avec ses propres besoins et ses propres rythmes. Il est donc important de s'adapter à chaque enfant et de ne pas essayer de les mouler dans un modèle préétabli. On parle souvent d'éducation positive, et c'est une chose, mais il faut savoir raison garder. D'ailleurs, à ce propos, une étude menée par l'université de Laval au Canada en 2021 a mis en évidence que 60% des parents se sentent dépassés par les conseils éducatifs qu'ils reçoivent, et que 45% d'entre eux ont l'impression de ne jamais être à la hauteur. C'est dire la pression que peut engendrer cette injonction à la parentalité parfaite. C'est comme si on demandait aux parents d'être à la fois des experts en développement de l'enfant, des psychologues, des pédagogues, et des chefs cuisiniers bio. C'est absurde. Je pense qu'il faut revenir à une parentalité plus intuitive et moins intellectualisée. Écouter son enfant, lui faire confiance, et se faire confiance en tant que parent. C'est peut-être ça, la clé.
le 13 Avril 2025
C'est tellement vrai ce que tu dis, Brown, sur la parentalité intuitive. Avec toutes les infos qui circulent, on finit par se perdre et douter de son propre instinct. On dirait qu'on a plus le droit de se fier à notre bon sens, faut toujours que ce soit validé par une étude ou un expert. Au final, on stresse plus qu'on ne profite de nos enfants. L'étude que tu cites, elle résume bien le truc.